Par Jean-Michel Voute
Avec les derniers événements liés à la retraite, de plus en plus de commerciaux se posent des questions pour optimiser leur fiscalité tout en préparant leur retraite. Nous avons pu avoir un petit aperçu des possibilités lors d’une visio-conférence présentée par Amandine BLIS, conseillère spécialisée en patrimoine chez Allianz expertise et conseil.
Vous trouverez ci-après un résumé des actions susceptibles d’être mené pour préparer cette optimisation.
Constat de départ : le taux de remplacement à la retraite
Aujourd’hui, le taux de remplacement à la retraite est de 50%, c’est-à-dire la différence entre votre revenu d’activité et le montant de votre retraite.
Exemple : si vous avez gagné 4 000 €/mois durant vos 25 meilleures années de carrière, vous aurez environ 2 000 €/mois à la retraite.
Il est donc très important de se préparer une retraite complémentaire.
Les moyens de se constituer un complément de revenus à la retraite
Le PER ( plan épargne retraite)
Il permet de déduire les versements que vous faites de vos revenus imposables selon certaines conditions. En tant qu’indépendant, vous pouvez déduire les versements sur un PER de vos revenus BNC dans la limite d’un certain plafond en fonction du résultat de votre activité. D’autre part, vous pouvez également déduire de votre avis d’imposition le surplus non déductible de votre activité d’agent
Exemple : pour un résultat d’agent commercial de 50 000 €, plafond de déduction dans la 2035 : 5 900€.
Si vous avez sur votre avis d’imposition un plafond de déduction de 5 000 €, vous pouvez verser sur votre PER la somme de 10 900 € (5 900 €+5 000 €). Ces versements vous permettront de faire une économie d’impôt qui peut être de 3 270 € (avec un taux marginal d’imposition de 30%) soit une rentabilité immédiate de 30%.
Il convient toutefois de faire attention à la récupération de cette épargne lors du départ à la retraite, car ce qui a été déduit sera imposable lors de la libération de l’épargne. Il faudra bien maitriser cette libération avec son conseiller afin d’éviter les déconvenues.
La location meublée non professionnelle (LMNP)
Dans le cas d’une LMNP servant à l’optimisation de sa fiscalité, c’est le gestionnaire des locaux (Estudine, Seniorales…), qui assure un loyer versé régulièrement, et qui évite la vacance locative et la gestion des locataires.
La LMNP permet surtout d’avoir un statut fiscal avantageux : l’amortissement de l’immeuble et du mobilier. Ces amortissements créent une charge fictive, déductible des loyers. Le bénéfice imposable (loyers-charges) est donc souvent nul. Il convient d’être attentif à la situation et à la rentabilité potentielle des biens mis en location.
La SCPI (Société civile de placement dans l’immobilier)
Il s’agit d’une société constituée de biens immobiliers, souvent des bureaux et locaux commerciaux. Le rendement est d’environ 4%. La diversité des locataires (346) et l’implantation géographique (région, IDF, Paris), permet de lisser les fluctuations de valorisation immobilière.
L’accès à la SCPI est de 5 000 €, et vous assure un revenu régulier, sans gestion de votre part.
Bilan personnalisé
Chaque personne a ses besoins, son horizon de placement et son appétence aux risques.
C’est pourquoi il est indispensable d’établir un bilan personnalisé, afin de répondre aux mieux à vos objectifs (transmission, fiscalité, préparation à la retraite, protection de la famille).

Vous pouvez contacter Amandine Blis,
conseillère spécialisée en patrimoine,
Allianz expertise et conseil
Tél. 06 99 14 06 49
Email : amandine.blis@allianz.fr
Si vous avez besoin d’informations complémentaires, vous pouvez nous contacter ici